C’est-à-dire quelle stratégie est adoptée et quelles études ont été réalisées sur les risques et opportunités que représentent ces acteurs ?
La Nef suit bien entendu avec attention ce que font, et ce que communiquent ces acteurs. Tout comme la Nef est attentive aux offres “vertes” de plus en plus nombreuses du monde bancaire classique.
Mais l’idée principale est de ne pas se comparer avec ces acteurs, qui viennent d’arriver sur le marché, qui ne sont pas des coopératives, qui n’ont pas d’agrément bancaire (donc qui sont dans l’incapacité de prêter l’argent collecté, quoiqu’ils puissent communiquer à ce sujet).
La Nef doit en revanche affirmer plus fortement ce qu’elle fait, et ne pas laisser toute la place à ces nouveaux acteurs.
Et la Nef doit également poursuivre dans cette idée de différenciation. Pour caricaturer, demain tout le monde proposera un compte vert, éthique, solidaire. La Nef se doit d’avoir un temps d’avance, comme elle l’a toujours eu au niveau banque éthique, en poursuivant dans un travail d’innovation sociale, en nouant des partenariats stratégiques avec des acteurs de l’écosystème, en répondant aux problèmes de la société d’aujourd’hui et de demain.
Pour en savoir plus :
👉 “Néo-banques vertes, comptes écologiques, éco-banques : mirage ou solution ?”
👉 “La nef, l’établissement financier au plus faible impact carbone en france”