En 2024, notre directoire est passé de deux à quatre membres.
Bernard Horenbeek, président du directoire et Ivan Chaleil, membre du directoire et directeur général. ont été rejoints par Céline Scordia, directrice des risques et secrétaire générale et par Coralie Persiani, directrice commerciale.
Le président du directoire n'a pas le statut de salarié mais celui de mandataire social. Les autres membres du directoire bénéficient du statut de salarié, tout en ayant une partie de leur rémunération sous la forme d’une indemnité de mandat.
C’est notre conseil de surveillance, élu en assemblée générale, qui fixe la rémunération des membres du directoire. Cela se traduit par la recherche d'un écart entre le plus bas et le plus haut salaire ne dépassant pas un rapport de 1 à 5. Cet écart correspond à une volonté de trouver le meilleur équilibre entre le respect de l'équité entre les différents salariés de notre coopérative, la recherche de sobriété financière, la prise en compte des différences de responsabilités, la gestion d'une grille des rémunérations avec les "espaces" nécessaires à l'animation des carrières sur la durée, les pratiques de rémunération de la profession bancaire (dont sont issus la plupart des cadres de la Nef) et au final l'impératif pour la Nef de faire venir à elle les compétences nécessaires pour exercer les fonctions de dirigeant.
Dans la réalité pratique, il n’est pas aisé de concilier ces différentes dimensions. Cet écart de 1 à 5 est une voie d'équilibre que nous avons forgée au fil du temps.
Sur ces bases, les rémunérations des membres du directoire, et notamment celle de son président, sont en très sensible décalage par rapport aux pratiques de la profession bancaire. Nous ne pratiquons par ailleurs aucune rémunération variable ou différée, ni avantage particulier en matière de retraite, ni indemnité au titre de fonctions d'administrateur en tant que représentants de la Nef dans d'autres sociétés..
D'une manière générale, la Nef cherche à rémunérer chaque collaborateur et collaboratrice de la façon la plus juste. Un important travail sur la politique sociale et la grille salariale est réalisé régulièrement dans l'objectif de requestionner l'équilibre de la grille salariale et de fixer des critères objectifs et mesurables pour définir la rémunération de chacun (expérience, ancienneté à la Nef, diplôme, responsabilités dans l'entreprise, situation d'encadrement, participation au comité de direction…).
L’écart entre le plus bas salaire et le plus haut a encore baissé en 2024 pour atteindre 1,53 (contre x 1,8 en 2023 et 2022 et x 2,9 en 2021). En intégrant les mandats sociaux, ce chiffre est porté à 3,22 (contre 3,71 en 2023 et 3,94 en 2022).
Cet écart contenu permet à la Nef de bénéficier de l’agrément ESUS, qui exige que la moyenne des sommes versées, y compris les primes, aux cinq salariés ou dirigeants les mieux payés ne doit pas excéder un plafond annuel fixé à sept fois le Smic.